Anata
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Anata


 
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Ue
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Ue


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MessageSujet: Connexion [ Premier Post ]   Connexion [ Premier Post ] Icon_minitimeVen 9 Fév - 1:05

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Premier post


Votre première connexion sur le WIRED. [ Sauf si vous êtes un personnage prédéfini, si c'est le cas, vous n'avez pas besoin de faire un premier post, continuez simplement la vie habituelle de votre personnage. ]

Vous venez d'arriver dans le Shataku, vos parents ont été mutés ou bien embauchés dans la société ANATA située au Japon, à Tokyo. Vous, jeunes japonais dépendant de votre NAVI, vous vous installez tranquillement dans l'appartement de vos parents, toujours absents. Votre subconscient traverse la barrière du WIRED lorsque vous enfilez votre casque virtuel, et votre corps, virtualisé, est pixellisé dans la communauté.

Cette première connexion vous montre l'énorme puissance du WIRED, cette capacité à vous transposer dans un monde virtuel comme s'il s'agissait de la vie réelle.


Après votre découverte de la puissance de ce monde, vous pourrez poster où vous le souhaitez, via le WIRED ou IRL.

Postez votre première virtualisation à la suite de ce topic
Juste une description de vos sensations et émotions, vous ne rencontrez pas de Users car vous vous déconnecterez immèdiatement pour revenir au Shataku. Vous pourrez ensuite poster où vous le souhaiterez.
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Snakeyes
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MessageSujet: Re: Connexion [ Premier Post ]   Connexion [ Premier Post ] Icon_minitimeMar 13 Fév - 17:11

"Quel étrange endroit..."

Dit-elle imperceptiblement après un bref coup d'oeil sur les alentours. Non seulement il n'y avait personne en cette après-midi pluvieuse et froide mais de plus ses parents l'avaient laissé seule avec ses bagages et son extrême ennui. Une sensation désagréable traversa son échine. Ce batiment désert sur plusieurs étages d'une couleur monotone et froide semblait fantômatique. Emi regarda son papier où était indiqué le numéro de leur appartement. Après 3 étages interminables elle arriva enfin et ouvrit la porte. Une lassitude profonde l'envahit, non seulement ses parents étaient mutés dans cette société mais en plus ils l'avaient obligé à l'accompagner. Quoi de plus normale...

"Quelle histoire, un peu plus et ils m'obligeaient à retourner au lycée..."

Elle regarda les lieux avec attention. Elle compris tout de suite que ses parents n'avaient pas eut un poste haut placé rien qu'en voyant le faible espace qui leur avait été accordé. Cependant tout ceci paraissait agréable et surtout vivable. C'était le plus important pour elle. Elle entra dans sa chambre avec un soupire de soulagement et jeta ses bagages sur le sol. Un placard, un lit, une fenêtre et... un bureau avec un ordinateur ? Emi rigola, du moins quelques secondes. Elle s'en approcha constatant sa technologie avec stupéfaction. Quelques secondes plus tard elle s'y était installé et l'avait allumé avec avidité.

"S'ils nous offrent un ordinateur je ne vois pas pourquoi je me plaindrais ! C'est géniale !"

La tentation était trop grande il lui fallait essayer l'engin. En regardant la bête elle découvrit un casque assez curieux déjà branché.

"C'est fantastique ! A quoi cela sert-il ?"

Elle l'enfila avec parcimonie... Soudain ses doigts se crispèrent, elle recula la tête dans une grimace proche de la douleur s'appuyant avec force sur son siège. Une lumière éblouissante l'aveuglait et elle n'arrivait pas à bouger ne serais-ce qu'un doigt. Des sortes d'étoiles apparaissaient devant elle à une vitesse impressionante et un bruit sourd semblable à un sifflement lui bourdonnait dans les oreilles. Après quelques secondes de panique elle se retrouva dans un parc tout à fait ordinaire. Elle se mit à regarder autour d'elle une sensation désagréable au ventre, ou alors étais-ce son imagination... Son souffle auparavant sacadé reprit un rythme plus régulier alors qu'elle se rendait compte qu'elle était maintenant hors de danger.

"Incroyable ! Mais où suis-je ?"

Non, ce ne pouvait être possible, elle s'était bel et bien matérialisé dans l'ordinateur. Sinon comment expliquer qu'elle ressentait cette espèce de lien avec son corps réel ? Elle percevait les battements rapide de son coeur comme un son lointain. Elle se sentait différente, elle ne savait pourquoi mais une sensation de bien-être la prenait et ne la lachait pas. La peur la gagna malgré tout et pour ne pas se laisser envahir elle ferma les yeux avec force tout en se répétant dans sa tête.

Je veux sortir d'ici, je veux sortir d'ici !

C'est à ce moment là qu'elle put enlever le masque et se retrouver enfin dans la chaise faisant face au bureau et à l'ordinateur. Elle était passé avant cela par la même sensation qu'elle eut en pénétrant virtuellement dans le parc. Elle garda le casque dans ses mains en le fixant hébété. Puis elle le posa et regarda l'écran de l'ordinateur, elle n'avait pas fait attention à ce qu'il y été marqué.

"CONNECT WIRED"

"Qu'est-ce que c'est ?"

Une fiche informative était donné sous un fichier Word. Elle le lut attentivement avant de comprendre...

Emi sourit... Une nouvelle ère apparaissait devant elle... Une ère de changement, sa vie ne serait sans doute plus jamais la même à partir de maintenant. Il lui fallait se trouver un nom, un surnom qu'elle porterait avec ambition et détermination... Elle avait toujours voulu conquérir un monde, pourquoi pas celui du monde virtuel ?
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MoDee
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MessageSujet: Re: Connexion [ Premier Post ]   Connexion [ Premier Post ] Icon_minitimeMer 21 Fév - 15:15

Tokiie Benjiro, 19 ans et pas un poil au zboub (vive la cire). Cet énergumène, chaussée de botines noires aux lacets pendants et habillé de frusques grotesques, s'avança, suivit de près par un homme et une femme aux allures bourgeoises, quoiqu'encore raisonnables. D'une voix criarde, la mégère en robe du dimanche appela ce qui lui servait de fils :

- Hé, toi ! Ne traîne pas la patte et va ranger tes cochonneries ! On t'attend au...

Vous croyez que Tokiie a écouté la suite ? Qu'ils l'attendent seulement ! Tokiie risquait bien de rester dans sa nouvelle chambre jusqu'à nouvel ordre, mais pas si c'est pour rejoindre ses vieux. Seulement après avoir vu l'ombre rondouillarde de son père qui ne lui avait même pas dit un mot et ne plus avoir le bruit sec des talons de sa mère sur le carrelage des couloirs dans ses oreilles, il prit l'ascenseur. L'index poussa le bouton, qui s'illumina aussitôt. Des bruits se rapprochaient du haut, signe que la grosse boîte de métal arrivait. Sans un crissement, les portes s'ouvrirent, laissant Tokiie et ses deux valises s'engouffrer dedans. Les portes se fermèrent, clac, et il appuya sur le bouton portant le numéro 3. Il soupira. Ca promettait.

L'ascenseur le secoua pendant moins d'une minute avant de réouvrir ses portes, le laissant au grand soulagement de celui-ci retrouver un sol stable.


- Mais quel endroit, ici ! Ca pue !

Avec autant de tact que ses paroles, il se mit en marche et inspecta chaque porte.

- 20... 21... Oui, bon. 24... Uh ? Ah ! 27.

Après ce joli monologue, il trouva enfin la fameuse porte. Il l'ouvrit à la volée et jeta un regard circulaire sur ce qui sembla être un salon.

- Ca manque pas d'espace, rouspéta-t-il.

Tout seul, il se permettait de se plaindre. Qu'il parle dans le vide était une fâcheuse habitude, que ses parents n'hésitaient pas à critiquer une fois par jour, lors du repas du soir, ce qui était d'ailleurs le seul vrai moment où ils se trouvaient ensemble. Et aussi celui que Tokiie haïssait le plus.


- Tiens ?

Observateur, il l'avait bien vite remarqué. D'entre les quelques meubles aux allures simplistes et sans relief particulier, un ordinateur ne restait pas inaperçu non plus !


- Les anciens propriétaires ont du l'oublier. Mince, c'est trop bêêête... Qu'est-ce que je peux faire avec ce biduuule ?

Feignant l'embêtement du à l'encombrement d'un tel objet, toujours tout seul, donc pour rien, il s'avança précipitament sur la machine étincelante d'espoir. Ses valises tombèrent en un "boum !" caractéristique. Il ne se retourna pas pour autant et effleura l'appareil du doigt, comme s'il y avait un écriteau "interdit de toucher" dessus. Mais trop captivé, on enfreignait d'office cette petite règle... surtout quand on s'appelle Tokiie Benjiro.


- Kami yo, qu'il est beau !

Sans attendre une minute de plus, il s'assit, manqua de faire rouler la chaise et de valser jusqu'à l'autre bout de la pièce et appuya sur l'énième bouton, mais non loin le meilleur : celui de l'ordinateur. Un petit bruit indiqua que l'appareil fonctionnait.

- Trop fort ! Yatta !

C'est seulement après cette exclamation qu'il repéra, à droite de l'ordinateur, un casque imposant. Tokiie n'hésita pas et l'empoigna fermement et le mit sur lui. Le truc devant ses yeux l'intrigua.

- C'est ça, l'écran ? Ben ? Oh !

Aussitôt, il fut aveuglé, se sentit vibrer de partout, un son désagréable lui perça les tympans. Effrayé, il bégaya.

- C-C-C'est quoi ça ? A l'ai... humph !

Tokiie agrippa le casque et le retira vivement, si vivement d'ailleurs qu'il s'en arracha presque les oreilles. Haletant, les yeux agrandis par l'effroi et la sueur au front, il fixa la machine, et surtout le casque. D'une main tremblante, il se frotta les yeux, encore sous le choc de la lumière. Les rouvrant, il vit mieux, et sur l'écran se lisait un court message qu'il ne percuta rien du tout. Mais qui faisait naître en lui une chose...

- Ca me dit quelque chose... J'ai vu ça à la TV, hier soir. Ca parlait de PC spéciaux, de... de... N.. NAVI, je crois.

Il réfléchit encore, tout haut, et finit par comprendre. Mais une fiche, sous Word, lui donna des explications encore plus belles que celles du reportage.

- S-SUGOI !! bafouilla-t-il à peine la lecture finie.

Se mordant la lèvre et frémissant de bonheur, il se résigna pourtant à aller ranger ses affaires. La dure réalité était trop moche pour l'oublier aussi vite, surtout quand une madame Benjiro nous pourrissait la vie en répliquant être votre mère... Mais c'est avec le sourire, pour une fois, que Tokiie mis de l'ordre dans sa nouvelle demeure.
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MessageSujet: Re: Connexion [ Premier Post ]   Connexion [ Premier Post ] Icon_minitimeMar 27 Fév - 15:42

La jolie blonde devait sauver son chat tout en tentant d’échapper à un rat mutant. Question vitesse, tout allait bien, elle distançait le monstre avec aisance, le parcourt était simple, toujours tout droit. Le seul obstacle, infranchissable, résidait dans le trou. En effet, l’arrivée du rat mutant avait provoqué un éboulement et fait s’effondrer un bout du lycée. Dans le couloir qui séparait la salle de physique de la salle d’SVT, il y avait un véritable gouffre. Sabrina n’arrivait pas à sauter au-dessus. Elle tomba dedans et mourut, pour la cinquième fois de la journée.

« Tu vas lâcher ça ? »

Le gamin leva la tête de sa ‘GameBoy Color Blue’, console qui datait très légèrement mais dont il n’arrivait pas à se passer. Vraiment, elle n’avait rien à envier à la ‘Nitendo DS’ et autre ‘PSP’. La mélodie qui signalait la mort de Sabrina et le recommencement du niveau cinq au début s’échappa de la petite console. La voix aigre de sa mère lui donna les dernières indications. Ils était fiers de lui, ils l'exhibaient autant qu'ils le pouvaient. Ils disaient à qui voulait l'entendre que leur cher fils avait, tout de même, sauté deux classes. Oui. Et qu'il était certainement le meilleur élève de sa classe présente. Oui. Mais, il fallait dire qu'il était sérieux, qu'il travaillait beaucoup. Mais en privé c'était :

« C’est le n°27. Tu y restes et ne penses même pas à faire quoique ce soit qui pusse seulement ressembler à une bêtise. »

Ils le prenaient toujours pour un gosse. Toboe ne regarda même pas la chose ridée disparaître derrière la porte de l’ascenseur, il replongea direct dans l’univers passionnant de la petite sorcière blonde et américaine. Quand il était tout môme, il était amoureux d’elle, à présent, il aimait bien finir le jeu. Il le finissait, encore, encore, encore. Il le connaissait par cœur et lorsqu’il s’en lassait, il prenait un autre jeu de la série et il le finissait. Malheureusement il n’y avait plus de piles. Il rangea sa précieuse ‘GBCB’ - comme il la surnommait tendrement -dans la poche de sa veste bleue, les portes de métal s’ouvrirent et Toboe parti à la recherche de l’appart n°27 en traînant sa grosse valise derrière lui.

Il poussa la porte et jeta la valise dans un coin. L’appart était plutôt spacieux. Toboe n’avait pas tellement de goûts sur la déco. Que l’appart lui plaise ou non, il allait y vivre désormais, il n’avait pas tellement le choix. Il n’y avait pas beaucoup de place, il avait quitté sa maison pour
ça ?. Le gamin leva les yeux au plafond et traîna sa masse jusqu’à sa chambre. Elle était petite. Un soupire de tristesse s’échappa des lèvres roses du garçon. Enfin ça c’était avant de voir l’engin. Un magnifique ordinateur posé sur le bureau. Les yeux noirs du garçon brillèrent, comme ceux d’un enfant à qui l’on offre un cadeau, c’était bien le cas. Il caressa machinalement de sa langue sa lèvre supérieure et inclina légèrement la tête du côté droit. Il s’approcha, curieux, et enfila le casque tout en appuyant sur le bouton ‘Démarrer’.

Il y eut une lumière aveuglante et un bruit perçant. Toboe fut secoué d’un tremblement glacial, il posa ses mains de chaque côtés du casque. Il n’avait pas vraiment envie de l’enlever. Quel sentiment triompherait, la peur ou la curiosité…Le bruit se fit plus strident et la peur aussi. Toboe enleva le casque, feignant être parfaitement calme, un peu de dignité, pour lui tout seul. En regardant sa main, il se rendit compte qu’il tremblait de tout son corps. C’était bien mieux que Sabrina. Un sourire triomphant d’avoir trouvé une telle merveille décora le visage d’ange. Un message s’affichait sur Word. Il expliquait tout.

De nouvelles portes s’ouvraient à lui. Il posa sa GBCB à côté de lui, avec un regard cupide, il lut le fichier à la hâte. Il était tellement pressé de chasser tout ses soucis dans le ‘Wired’.
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MessageSujet: Re: Connexion [ Premier Post ]   Connexion [ Premier Post ] Icon_minitimeSam 3 Mar - 18:30

Première journée dans cette nouvelle ville qui avait eu pour but de redonner le sourire à la progéniture de dix sept ans de monsieur et madame Hebi, ce fut un échec…un de plus parmi tant d’autres. Fruit d’un amour, Sen’jo Hebi ne connaissait guère ce sentiment et ne cherchait pas à le découvrir. L’annonce du déménagement la laissa de glace au grand dam de ses parents qui espéraient que ce changement fasse naître une réaction que ce soit de joie ou de colère….échec.
L’adolescente fit simplement ses bagages et sans un mot entra dans la voiture. Après quelques heures de voyages silencieuses à cause du manque de rapport parents/fille et du recueil de poèmes étrangers que lisait Sen’jo ils étaient enfin arrivé dans cette ville si prometteuse ; le couple d’employé s’émerveillait des nouveaux lieux. Levant quelques secondes les yeux de son ouvrage l’adolescente ne vit aucun changement par rapport à sa précédente ville : des buildings, des panneaux publicitaires, des routes, de la populace omniprésente. Soupirant intérieurement elle préférait se replonger dans sa lecture : la compagnie de ce poète français nommé Baudelaire lui était beaucoup plus agréable.
« Tu verras, ton nouveau lycée te permettra d’avoir des amis, cette ville est pleine de surprises ! » lui disait-on, mais des amis elle n’en avait guère besoin, ce n’était pas vital au contraire….et quelles surprises si ce n’est l’annonce d’un ennui encore plus grand que le précédent ? Nouvel échec de la part des parents, ce mot résonnait dans la tête de la jeune fille face à tout ce qu’elle voyait la plupart du temps. Il faisait chaud dans cette voiture, les passants regardaient les passagers du véhicule avec curiosité : ils étaient perdu dans la ville et cela se voyait fortement.
Après quelques heures à tourner en rond, ils arrivèrent enfin là où ils devaient passer un bon moment de leur vie apparemment. Dans l’ascenseur, tout était toujours aussi silencieux, elle plongée dans son livre, eux impatients de voir leur nouveau chez eux. Sen’jo n’avait pas prit la peine de retenir le nom de la ville, encore moins du quartier ou de l’étage où ils allaient, ce déménagement étant pour elle un futur échec de vie meilleure. Maintenant ils étaient devant la porte, qui d’eux deux ou de elle était vraiment le gamin ? Face à la réaction de découverte de l’appartement plus grand que l’ancien, c’était le couple d’employés. Ils étaient comme des enfants découvrant un nouveau parc de jeux, tout deux tentaient de convaincre Sen’jo que cet appartement c’était magnifique….échec. Ils faisaient pourtant le maximum pour elle mais tout échouait, ici elle avait sa propre chambre, sa propre salle de bain : son indépendance en fait ; mais l’échec était tout de même total en récoltant un « mouais » de leur fille. Et encore un mot d’elle était rare !
Le père, tout joyeux, guida l’adolescente dans ce qui serait sa future chambre, il découvrait les meubles drapés de linge blanc pour les protéger de la poussière et alors qu’il dévoilait le bureau il laissa à la vue de sa fille un NAVI. Arquant un sourcil Sen’jo se demanda ce qu’était cette chose et ce que cela faisait dans sa future chambre, ravie de cette bribe de réaction son père lui expliqua vaguement ce que c’était, mais surtout que cette machine était la sienne. Qu’allait elle faire de cette chose ?
A peine eut elle le temps de comprendre ce que lui débitait son père qu’il l’assit dans le grand fauteuil de bureau face à la machine. Pressé il l’encouragea à l’essayer, embrassant vite fait le front pâle de sa fille il partit avec sa femme se présenter à leur nouveau patron. Sen’jo resta quelques minutes immobiles, laissant le silence s’installer, lourd, seulement troublé par le bruit du NAVI que son père avait mit en marche
.

« Hum…. »

Ce petit bruit mimant l’ennui mortel de la jeune fille provoqua un bruit sur l’ordinateur. Cette chose avait elle entendu ? Posant son livre sur le bureau elle se pencha pour analyser la machine, si elle s’en occupait correctement elle serait plus présentable. Son regard vide et noir se posa sur le casque, pourquoi pas ? Elle l’essaya pour voir à quoi il servait lorsqu’une lumière s’intensifia sur l’écran….Ils demande un nom d’utilisateur. Arquant de nouveau un sourcil elle prononça de sa voix douce et froide un pseudo.

« Böse…. »

Le Navi l’enregistra sur le champ, une reconnaissance vocale ? Non, elle devait délirer, sûrement le voyage qui fut long. Se levant elle ouvrit les volets pour aérer l’air lourd de l’appartement, prenant son livre elle jeta un dernier regard à la machine….pourquoi pas découvrir de nouvelles choses ? Plus tard, elle ne voulait pas satisfaire le conseil de son père. Se dirigeant vers le lit elle le découvrit et s’y affala pour continuer sa lecture. Un nuage de poussière se souleva face à ce facteur externe, fermant les yeux, encore plus découragée de ce qui serait sa « nouvelle vie » elle toussa un peu en jurant intérieurement, puis reprit sa lecture
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Doll
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MessageSujet: Re: Connexion [ Premier Post ]   Connexion [ Premier Post ] Icon_minitimeVen 9 Mar - 15:10

Shhhhcouiiiiiiiiiiiiiiiiiic.

Murasaki redressa la tête en plissant le nez : Elle n'aimait pas les portes qui grinçaient. Mais si on s'y fiait, elle n'aimait pas non plus les déménagements, elle n'aimait pas les gens, elle n'aimait pas... Bref, elle n'aimait pas grand chose. Mais il y avait pire. Tellement pire qu'elle enrageait déjà rien qu'à regarder l'appartement minable. Elle avait dût monter au deuxième étage par les escaliers ! Mais qui était l'idiot ayant eut la suprème idée stupide de construire ces choses pleines de marches ?! Ce n'était pas digne d'elle. Et ses parents ne l'étaient pas plus.

- Alors chérie ? Ca te plait ?
- C'est affreux.

Son père, homme d'affaire bourré de fric, la regarda avec la bouche grande ouverte. Un véritable poisson qui n'eut d'autre effet que de faire grimacer sa petite princesse. Pitoyable. Mais au fond, même lui ne s'était jamais fait au caractère changeant et insupportable de sa gamine pourrie gâtée. Rien à faire, de toute façon, aurait été la réponse on ne peut plus polie de la petite demoiselle en robe blanche. Un véritable petit ange, vêtue de dentelle et de broderies anglaises aux petits souliers vernis à talons hauts et au petit ruban de soie étincellante dans les cheveux. Le genre d'ange qui aurait volontier suivit Lucifer dans sa descente aux enfers.

- Tu devrais avoir honte d'oser seulement me demander de vivre ici. Dis-moi, qu'est-ce qui t'es passé par la tête ?
- Mais enfin, chérie...

Bedonnant et bredouillant, l'homme à l'âge déjà avancé semblait tout à fait désemparé. Impossible de se faire à une fille lorsqu'on est un homme divorcé. Mais ce n'était pas étonnant non plus que sa mère n'en ait pas voulut; Elle était déjà peste au point de faire fuir les gens les plus attentionnés à l'époque, et suffisament gâtée déjà que pour mal tourner. Seul, il avait dût l'élever tout étant absent et riche au point de pouvoir remplacer l'amour par les cadeaux multiples et, surtout, de plus en plus brillants. Mais cette fois-ci, impossible de se soucier de sa fille : Il avait eut l'insigne honneur d'être accepté à un poste de Anata et n'avait même pas réfléchit une seconde à sa réponse. Oui, bien sûr que oui. C'était la solution à tout leur problème. Enfin, presque tous... C'est ce qu'il avait crût, tout du moins.

- Tu as intérêt à me filer ta carte de crédit pour cet après-midi.
- Mais... Mais... M...
- Pas de mais ! Que crois-tu ?! Que je vais rester dans cet... Cet appartement vide d'âme et complètement terne en attendant bien sagement que tu reviennes ?!
- Nous pourrions y aller en...
- Ne finit pas ta phrase !

Elle se retourna en marmonnant quelque chose qui devait ressembler à un 'Impossible', portant en même temps la paume de sa main sur son front. A croire que cet idiot ne comprenait rien à rien. Etais-ce vraiment son père ? Un nouvel 'Impossible' franchit la ligne de ses lèvres sucrées alors qu'elle levait les yeux au ciel. Il ne s'imaginait tout de même pas qu'elle allait sortir avec lui, dehors, dans un nouveau quartier ? Elle n'avait pas que ça à faire, et elle comptait bien se forger une réputation vite fait.

- Je vais... A la réception. Je t'attendrais pour dîner à huit heure, ça te va ?
- Non. J'irais manger dehors.

Autant baisser les bras tout de suite; Elle n'avait plus mangé avec lui depuis des années, préférant largement les petites sorties en groupe dans de grands restaurants qui risquait de le conduire à sa ruine tant elle usait et usait d'argent. Mais c'était encore pire lorsqu'il s'agissait de vêtements, même si elle n'allait faire du shopping qu'une fois par an... C'était au point, aujourd'hui, de jeter l'argent par les fenêtres sans même réussir à donner l'amour qui allait avec. Le père de la poupée haussa les épaules et se retourna vers la porte.

- Je t'attendrais tout de même, si tu change d'a...
- Hors de question.

Bras croisés, la peste regardait son père avec un méchant air, du genre 'Je te déteste et tu le sais très bien'. Et puis quoi encore ? Elle avait mieux à faire que de perdre sa jeunesse et sa beauté avec un vieillard incapable de rester chez lui plus d'une heure. Elle n'avait jamais put compter sur lui avant. A lui maintenant d'apprendre qui ne pourrait pas compter sur elle.

- Sayonara...
- Mhh... Itte rasshai.

Un court instant, le père se retourna avec un sourire jusqu'aux oreilles. Relevant les yeux vers le ciel pourtant, la poupée haussa un sourcil. Si elle l'avait dit, c'était juste parce qu'il voulait l'entendre et qu'elle voulait le voir sortit au plus vite. De mauvaise foi ? Disons juste qu'elle l'était un peu. Juste un tout petit peu.

- Itte kimasu !

La jeune fille poussa un soupir en hochant doucement la tête; Et bien, comptait-il rester là longtemps ? Si lui dire ça lui faisait un tel effet, elle s'abstiendrait la prochaine fois. Mais non, finalement, il se retourna et sortit de la pièce principale de l'appartement. Murasaki s'autorisa un nouveau soupir, bien plus profond cette fois, avant de se retourner du côté salon.

Divan et fauteuils d'un gris foncé, moquette quasiment noire et surtout sale à force de passage, une télévision grand format avec lecteur DVD, bibliothèque vide, bar... Plus déprimant que ça, c'était difficile à faire. C'était certain, la sortie des magasins s'imposait.

- Nani ?

Le regard gris perle de la jeune fille c'était posé sur un énorme ordinateur, dans un coin de la pièce, du genre hyper performant. Elle se mordilla la lèvre inférieure dans un geste autant enfantin que sensuel avant de regarder par-dessus son épaule. Elle avait très vaguement écouté les explications de son père durant le voyage, mais elle avait en effet l'impression qu'il avait mentionné quelque chose comme ça. Il avait même précisé un nom avec ce machin... Quoi encore ? NAVI ? Oui, ça devait être quelque chose comme ça. Selon lui, plus performant n'existait pas, et c'était d'ailleurs l'objet principal du boulot qu'il venait d'avoir. Du moins, comme ça, c'était tout ce qui revenait à l'esprit de Murasaki. Et de toute façon, ce qui disait son père ne l'intéressait pas. Elle préférait agir avec sa curiosité naturelle.

Preuve en était qu'elle se trouvait déjà devant la chaise de l'ordinateur, ses doigts fins caressant les touches du claviers, les bords de l'écran et... Un casque. Ses yeux se mirent à étinceller de milles feux alors qu'elle le saisissait avec délicatesse pour l'observer en penchant la tête de côté comme l'aurait fait un chat réclamant des caresses. Mais regarder ne l'aidait pas vraiment, en fin de compte.

- Par contre, il n'y a personne en vue pour m'empécher de faire quoique ce soit...

Non, personne. Personne pour l'empécher d'enfiler le casque sur sa tête... Et personne pour la rattraper alors que l'impression de chuter l'obligea à retenir un gémissement qui retentit dans tout son crâne alors que la lumière devant ses yeux s'allumait et s'intensifiait. Puis elle s'atténua lentement pour faire place à un fond d'écran, visiblement, sombre.

Enter ID ::
Connect WIRED


L'esprit de Murasaki surchauffait déjà alors qu'elle cherchait à comprendre ce qu'il se passait. Jusqu'à maintenant, elle n'avait jamais été très attirée par les ordinateurs, et par conséquent n'en savait pas grand chose. De plus, les seuls qu'elle avait vu en action n'avait besoin ni de casques ni de... D'ID ? Qu'est-ce que c'était d'ailleurs, ça ? Une nouvelle réflection lui fit hausser les épaules. Sûrement quelque chose comme un pseudo. Une amie lui avait un jour montré comment se connecter sur un site avec son propre identifiant. Identifiant ! Mais oui, bien sûr ! Elle esquissa un sourire remplit de ravissement qui ne fit que donner plus d'éclat au rose nacré de ses lèvres alors qu'elle tapait doucement ses mains l'une contre l'autre.

Alors, pourquoi pas...

- Doll ?

Biiiiip.

La poupée sursauta en regardant autour d'elle; Drôle d'idée puisqu'elle voyait toujours la même chose. Et ce qu'elle voyait lui donnait une sensation étrange. En effet, le pseudo qu'elle venait de donner s'était inscrit de lui-même.

Enter ID :: Doll


Biiiiiip.

- Murasaki ! Princesse ! Déesse ! Mais veux-tu bien changer espèce de... ?!

Biiiiiiiip.
Biiiiiiiiiiiiiiip.

Pas moyen de modifier le pseudo, visiblement. Se mordillant à nouveau la lèvre inférieure, Murasaki haussa les épaules. Doll, hein ? Et bien, ça ferait l'affaire puisqu'elle n'avait pas le choix. Pour quelqu'un qui aimait faire ce qu'elle voulait, c'était raté à cause d'un coup de tête...

- Tant pis. De toute façon, je ne fais qu'essayer.

Mais c'est toujours ce que l'on dit lorsqu'on commence à faire quelque chose qui pourrait nous rendre dépendant, ne ?

Enter ID :: Doll
Connect WIRED


Un petit clic habile de la souris, et pouf ! C'est avec surprise qu'elle apparut au milieu d'un parc aux mêmes airs que celui entraperçut par la vitre de la voiture, à l'arrivée. Mais ce fut si bref... En effet, dans un sursaut, Doll ne put s'empécher de crier :

- Deconnect ! Deconnect !

Nouveau sursaut alors qu'elle arrachait le casque de sa tête en faisant reculer la chaise à roulettes, les yeux écarquillés et un air de petite souris sur le visage. Qu'est-ce que c'était que ce machin ?! Se relevant rapidement, sans prendre le temps d'être gracieuse sur le coup, elle se retourna et partit récupérer son sac pour sortir directement de l'appartement. Là, elle allait avoir besoin de sérieuses informations...
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Eleven
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MessageSujet: Re: Connexion [ Premier Post ]   Connexion [ Premier Post ] Icon_minitimeVen 9 Mar - 20:23

"Glamorous Sky ..."


Clic. Elle éteint son Ipod noir, insérant la clé de son nouvel appart, et la fit tourner. Gniiii … La porte grincait un peu, mais rien de trop gênant. Après tout, elle même avait la voix un peu cassée, mais c’est ce qui faisait son charme après tout. Sa chambre était déjà décorée de posters de visualeux et rockeurs internationaux, sur une tapisserie rouge. L’auraient t’ils déjà livré … ? Son NAVI. Elle regarda sur la table à manger, il y avait un avis de réception du colis de la part du proprio. Il était arrivé ! Elle déposa ses affaires sur le canapé et fila au rez-de-chaussée pour réceptionner son colis, ce qu’elle fit. Elle le remonta à l’aide du gardien et le remercia en fermant la porte. Le gros carton était la, et l’ordinateur était déjà assemblé. Elle passa la journée à l’installer et le configurer. Lorsqu’elle pu enfin l’initialiser et s’asseoir a sa chaise de bureau noire en cuir, il faisait déjà sombre au dehors. Après avoir mis son café au lait au micro ondes, elle s’installa sur son NAVI, puis mis le casque livré avec la puissante machine sur sa tête. Avant de lancer le programme, elle craqua les os de ses doigts, de ses poignets puis tapa sur Enter.

Enter ID ::
Connect WIRED


*Nani desu ka … ? Ah ! Il veut sans doute parler de mon pseudonyme ! Voyons …*

« Eleven. »


Biiiip.

Enter ID :: Eleven


A ce point ? Les machines d’aujourd’hui étaient vraiment puissantes ! Elle sourit, puis cliqua.

Connect WIRED


Et c’est alors que le voyage commença. A peine avait t’elle eu cliqué sur Connect WIRED, qu’elle sentit son esprit vaciller dans un tourbillon blanc, une sorte d’autre dimension. Un son aigu lui transperça les tympans, et elle finit par fermer les yeux, tellement la lumière l’aveuglait. Elle sentit alors une surface dure sous ses pieds, et un frais courant d’air entrer dans ses cheveux. Elle rouvrit les yeux, puis se rendit compte qu’elle était dans un parc. Vide. Etrange … Mais si beau ! Elle continua de regarder autour d’elle, stupéfaite d’être dans un endroit pareil, regardant ses mains et bras, se pinçant la joue pour savoir si elle rêvait ou non.

« Itai ! Non, je ne rêve pas … »

Tout semblait si réel ! Les fleurs sentaient leur parfum unique, les oisillons chantaient sur leurs branches, et le sol était solide et dur. Elle respira un bon coup d’air pixélisé, puis se rappela que son café au lait allait refroidir, seul dans le micro-ondes !

« Déconnecte-moi ! » Avait t’elle donc dit a la machine, qui s’exécuta aussitôt.

Elle se retrouva donc dans sa chambre, puis retira son casque. Epoustouflée, elle se releva avec difficultés de son siège, pour aller chercher son café au lait. Arf, il était tiède a présent. Elle le remit encore une minute, puis attendit. Biiip, fit le chauffe-nourriture, qu’elle ouvrit pour en retirer sa boisson chaude. Elle se retourna, sa tasse en main, vers l’ordinateur surpuissant qu’elle avait utilisé il y a de ça quelques minutes, puis but quelques gorgées de son liquide chaud.


*Sugoi …. Aurais-je trouvé my Medecine ? J’ai hâte de vérifier …*

Elle sourit un peu, puis finit sa tasse. Elle alla faire une sieste, puisqu’il était tard.
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Ikki
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MessageSujet: Re: Connexion [ Premier Post ]   Connexion [ Premier Post ] Icon_minitimeLun 12 Mar - 7:59

Le soleil avait prit un ravissante couleur orangé, alors que la journée tirait lentement à sa fin. Le chemin à semblé interminable alors qu'ils avaient dut faire près de sept heures de voiture avant d'arriver à Tokyo. Le moteur de la familial ronronnait fortement sous les poussés impatientes du chauffeur qui semblait en avoir mare de tenir le volant du véhicule. Confortablement installé sur la banquette arrière, les pieds croisés contre l'une des portes, adossé à l'autre pour couvrir la totalité du banc, son ordinateur portable sur les genoux, Hack tapotait son clavier en cherchant une connections sans fils à piraté. En fait, ce n'était pas spécialement difficile dans une métropole aussi populeuse.

Son homme lui manquait déjà puisqu'il n'avait pas semblé pouvoir se connecté de toute la journée. Au moins, elle avait de la chance que ses parents emménagent également dans les Shataku de la compagnie. C'était assez étrange comme coïncidence, mais elle n'était certainement pas pour s'en plaindre. Même si les relations indirects ne la dérangeaient pas spécialement, il y a certain truc qui se font qu'en live. Tapotant son écran digital de son index, elle naviguait mollement sur le site de la compagnie Anata dans l'espoir d'y trouver quelque chose d'intéressant.

La voiture ralentissant finalement, elle se courba sur le siège pour apercevoir l'immense bâtiment qui se dressait fièrement au milieu de tout ses autres gratte-ciel. Refermant l'écran de son ordinateur où figurait le dernier prototype du NAVI, elle glissa celui-ci dans son étuis en attrapant l'un de ses bagages. L'idée de devoir chambrer dans un bureau ne lui plaisait pas spécialement, elle devait bien l'admettre, mais avait-elle vraiment le choix de suivre son père? Il venait toujours d'être embauché par cette compagnie mondialement réputé et il avait crus primordial de se rapprocher de son travail.

Interpellé par une voix forte et masculine, la jeune adolescente fit lacement volte-face pour voir un trousseau de clé voler dans sa direction. Quelle surprise, le paternel était trop occupé pour simplement déposé ses bagages dans la chambre, alors elle serait la première et la seul à visiter la chambre leur étant alloué. Au moins le deuxième étage n'était pas trop loin, puisque sa valise était assez lourde. Fallait voir le bon côté des choses, ce serait sûrement moins sordide que le grenier lui servant de chambre. Pas qu'elle ai peur du noir, mais tout les grincements qu'on pouvait y entendre étaient digne des pires films d'épouvantes.

Poussant la grande porte numéroté d'un grand 014, un faible grincement résonnant dans la grande pièce vide s'offrant au yeux ébahit de la nouvelle locataire. L'air était lourd et une faible lumière se faufilait entre les lattes couvrant la grande fenêtre. Une chaleur inconfortable planait dans la pièce où régnait une odeur putride semblable à celle de la viande ayant défraîchit depuis quelque temps. Cette chambre n'avait décidément pas servit dernièrement et le manque d'aération se faisait aisément sentir. Ouvrant quelque peu la fenêtre, laissant le vent entrer avec insistance dans un puissant souffle, le haut de coeur l'ayant brutalement assaillit se dissipa lentement.

C'était bien le NAVI qui se trouvait confortablement installé sur le bureau au font de la pièce? Croisant les jambes, elle se laissa tomber sur les fesses devant l'engin dernier cris en le contemplant avec admiration. Elle n'avait pas eut le temps d'explorer bien longtemps le site de Anata. S'empressant de sortir son ordinateur qu'elle avait rangé quelque minutes plus tôt, elle brancha immédiatement celui-ci en connections avec cette magnifique boîte respirant la fraîche odeur de technologie de pointe. C'était un peu comme cette senteur commune qu'on toute les voitures neuves. Télé-chargeant illico tout ses programmes et fichiers, elle sauta aussitôt sur la chaise de cuire noir pour admirer avec excitation le bijou lui étant offert. On aurait crut voir une gamine le matin de noël, alors qu'elle découvre le cadeau de ses rêves sommeillant sous le sapin magnifiquement décorés.

Attrapant son index digital et fixant les capteurs au coin de l'écran, elle tapa l'écran qui s'alluma aussitôt en quelque seconde seulement. Rien ne semblait pouvoir ruiner la joie de l'adolescente alors qu'elle attrapait le casque de virtualisation. C'était bien plus sophistiqué que son fidèle casque d'écoute, ça il n'y avait absolument aucune doute. À quoi pouvait-il bien servir? Après tout, il n'offrait probablement pas de console vidéo dans les chambres d'employés. L'enfilant lentement le casque qu'elle avait fait danser dans ses mains en tentant d'y trouver une inscription quelconque, ce fut une violente lumière qui sembla la projeter contre son siège avec force. Elle sembla tomber, sombrer dans une inconscience total alors qu'un néant d'une vive couleur blanche l'entourait. Une douce voix lui demanda machinalement d'entrer un ID. Restant un moment à contempler cette blancheur monotone qui la plongeait dans une étrange euphorie, elle décida de répondre à cette voix peu naturel.


"Identification :: Ikki! Password :: *******"

:: Connect WIRED ::

Un peu comme un réveille lourd après une nuit horrible, les alentours semblèrent se matérialisé d'un flou lointain, comme s'ils étaient là depuis longtemps. Maintenant debout, alors qu'elle n'avait jamais semblé quitter sa chaise, elle se trouvait dans un magnifique parc où se dressaient de grands arbres dévoilant leur nudité, leur grand manteau blanc maintenant au placard jusqu'à l'année prochaine. Cette vision éblouissante était à couper le souffle et pourtant, d'un désagréable semblable à une tourné dans un manège tortueux après avoir prit un énorme repas au coin restauration. Cette nausée prenante qui l'avait prise en rentrant semblait plus persistante encore. C'était horrifiant, de voir ainsi un parc se matérialisé devant elle, semblant si naturel, une fraîche odeur de nature caressant délicatement ses narines. C'était simplement troublant de ce trouver dans un tel atmosphère, si artificiel, mais d'apparence si vrai, si palpable.

"D/C!!"

Prononça-t-elle pour sentir sa lourde présence s'écraser sur cette chaise d'où elle ne s'était pourtant pas levé. Qu'y avait-elle vue déjà? Ce n'était déjà qu'un vague souvenir, comme si elle n'y avait jamais réellement mit les pieds. Se redressant hâtivement, elle retira le casque de sa tête pour le poser brusquement sur le bureau, retirant ensuite l'index de nanotechnologie digital que son père lui avait offert. Une sensation d'exaltation laissait toujours son coeur palpité d'une tel excitation. Étirant un mince sourire au coin de ses douces lèvres pulpeuses, elle fixa l'objet inerte sur la surface de bois vernis. Peut-être qu'elle se plairait bien d'avantage qu'elle ne l'aurait crus.
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Naito
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MessageSujet: Re: Connexion [ Premier Post ]   Connexion [ Premier Post ] Icon_minitimeMer 14 Mar - 2:53

La peine et la douleur avait été insupportable, il ne pouvait oublier ses lèvres, ses baisers, sa chaleur, tout lui manquait. Il l’avait quitter pour retrouver les siens, il avait briser cette belle amitié entre eux. Il ne serait peut-être pas un casseur de ménage, mais la douleur était tout aussi forte. Les premières semaine les plus dure était terminer, Naito avait terminer de pleurer en écoutant la chanson de JJlin, "down". Ses parents lui avait proposer de venir s’installer chez eux afin de se changer les idées et de ne pas être seuls. Quoi de mieux qu’être entourer des gens qu’on aime lors d’une peine d’amour.

Il roulait alors sur le chemin, s’évitant de pleurer pour ne pas diminuer sa vue, le soleil c’était cacher en cette journée d’octobre, le temps était froid aujourd’hui, les arbres défricher sembler pleurer le beaux temps. Le vend les secouant, leurs retirant toute leur beauté. Naito se sentait ainsi depuis quelques temps. Il savait bien qu’il était en pleine dépression, il avait toujours été l’amant cacher de cet homme, il l’avait toujours accepter. Il redoutait le choix de l’homme beaucoup plus âgé dont il était tomber amoureux depuis des années. Pourtant il savait que ces mots déchirant arriverait tôt ou tard, il voulait simplement les oublier, avancer, aimer et être aimer.

Ses parents avait déménager depuis peu, le travail de son père lui demandait d’être toujours présent, Naito n’avait pas vue leur nouvelle appartement. Il avait seulement le chemin pour se rendre dans cet établissement. Il arriva enfin après quelques heures de routes, il avait bien hâte de serrer sa mère contre lui, hélas lorsqu’il arrivera au appartement destiner a ses parents, personne ne répondit. Sa mère lui avait fait faire une chambre, il se dit qu’il les verrait plus tard et alla au troisième étage ou sa chambre se trouvait, ayant le papier en main. Une chance qu’il avait ce plan de sa mère, elle pensait vraiment à tout celle-là. Il se serait bien perdu, c’était si immense, clé en main il arriva enfin a ce numéro 029. C’était bien étrange tout de même que cette chambre au troisième se retrouvait au plus bas, mais bon il avait son petit coin, quoi demander de plus? Il déverrouilla enfin la porte, bagages en main, lunette fumer sur la tête. Lorsqu’il entra, il trouva une chambre très propre, pas très styliser, mais cela il le ferait sans problème. Déposant rapidement ses choses contre cet énorme lit dans le centre de la pièce, il examina les lieux. Le stricte nécessaire, petit frigo, lit, salle de bain et un bureaux. Il découvrit alors une chose étrange sur le bureaux. Un casque noir y était placer, plusieurs fils y était joint, Naito étant un accro de l’Internet n’avait pourtant jamais vue une technologie si impressionnable. Sans plus attendre, sa curiosité prit le dessus et il alla s’asseoir contre le fauteuil devant ce bureaux. Enfilant ce casque, il arriva a le mettre en marche. Aussitôt un écran apparut au niveau de ses yeux.

Identification :: Naito , Password :: *****

Connect Wired

Il sentit alors une drôle de sensation le parcourir, tout ce qui lui avait sembler noir au paravent commençait a changer. Un décor se matérialisa devant ses yeux, un parc, un paysage merveilleux s’ouvrait à lui, Alors qu’il pouvait maintenant voir son corps comme il était normalement dans la vrai vie. Cette technologie était incroyable, cette établissement offrait beaucoup au gens, il avait une telle capacité. Naito put ressentir cette excitation comme lorsqu’il était adolescent. Durant un instant il oublia sa vie, son amour perdu, seul un sentiment de bien être vint à lui. Il ne voyait personne, mais il entendit un léger bruit qui le dérangea.

"Déconnecter."

Tout ce qui c’était apparu sous ses yeux disparue en plusieurs pixel, ramenant un écran noir, Naito put entendre le cognement à la porte, sans doute que c’était sa mère. Il retira alors le casque, ayant bien hâte d’y retourner et se leva de cette chaise allant ouvrir en découvrant sa mère le sourire aux lèvres.
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MessageSujet: Re: Connexion [ Premier Post ]   Connexion [ Premier Post ] Icon_minitimeMer 14 Mar - 9:28

Tout ça était trop beau pour être vrai! Il allait dorénavant vivre sous le même toît que sa précieuse Ikki. Non seulement tout ça semblait invraisemblable mais en plus, comme pour lui gâcher un peu sa joie, elle déménageait avant lui. Sa mère avait décidé de déménager le lendemain alors, pas question de partager de pizza en compagnie de l'adorable maman Ikki ou du père détestable de celle-ci. En parlant du papa de sa copine, Seii avait un doute tant qu'a la réalité de sa paternité. Comment un homme aussi idiot et borné pouvait être le père d'un être aussi merveilleux que sa copine? Impossible de savoir! M'enfin, si le blondinet avouait bien aimer la copie plus âgé d'Ikki, c'est à dire sa mère, il détestait son père et c'était réciproque quoi. Ce devait être la raison des deux déménagements bein distinct, lui qui avait fait des mains et des pieds pour déménager le même jour qu'elle! Quel imbécile que cet avorton qui lui tenait lieu de père, pauvre Ikki quand même. Bah, il n'allait pas non plus se gâcher la journée pour la simple et bonne raison que sa petite amie, qu'il voyait presque tous les jours, était déjà dans sa nouvelle demeure.

N'ayant pas le courage de se connecter, n'ayant envie de rien pour le moment, se contentant de fixer le plafond de sa chambre, il savait bien que sa présence sur la messagerie instantané de la jeune fille aurait été apprécié mais bon, son fichue ''beau-père'' lui tappait sur les nerfs et il n'y avait pas pire pour mettre Ikki de mauvaise humeur, que de lui montrer ouvertement que son père est le pire de tous les imbéciles. Si lui, n'arrivait pas à voir la sâle gueule du paternel de sa copine en photo, elle, bien entendue, adorait son papa. Même si Seii doutait qu'on puisse aimer un salopard dans son genre, il préférait garder ses réflexions à ce sujet. Terminant finalement ses boîtes, histoire de gagner du temps pour le lendemain, ayant franchement hâte de s'installer dans sa nouvelle chambre mais surtout, de retrouver les bras de sa douce, il termina donc la soirée dans son lit, à chercher le sommeil, puisque la journée du lendemain serait lourde de changement et surtout, de chargement. Celle-ci arriva rapidement, le prenant de court, réveillé par la présence de son père, tout près de son lit, dissimulé entre deux boîtes, jumelle devant les yeux. Se contentant de pousser gentiment son père et de lui voler ses jumelles, y jetant un coup d'oeil, il émit un petit 'ouuuuh'.

La voisine d'en face, une jeune femme sexy et très flexible, était probablement la meilleure chose qui sois arrivé à Seii vis à vis du choix de sa chambre. Non seulement leur fenêtre tombait directement en face d'une de l'autre mais si lui, avait le loisir de tout voir chez elle, elle n'arrivait pas à bien voir chez lui. C'était donc devenue une habitude pour lui et son père adoré que de la reluqué sans cesse, surtout le matin, le soir avant le coucher et les fin de semaines. Pratiquant son yoga, comme chaque matin, seulement vêtue de son mini-short, découvrant ses délicieuses fesses et d'un petit haut court, c'était avec joie que les deux hommes se passait les jumelles à tour de rôle. Et ce matin, ne faisait pas exception! Ce serait la dernière fois qu'il la scruterait depuis la chambre de l'adolescent, après ça, ce serait terminé, plus de jolie voisine à yeuter à l'avenir, ils allaient vivre dans un shataku. Lui qui détestait ce genre d'endroit, trouvant le tout bien trop banale, sans aucune originalité et puis, en sérieux manque d'espace, n'avait toutefois pas le choix. Vous me direz qu'il n'avait qu'a vivre seul, étant majeur, il aurait pu se le permettre mais voilà, toujours aux études, désirant plus de sa vie, il préfère vivre sur leur bras, paresse quand tu nous tiens!

'' Elle est là depuis un moment? ''
- Ah que oui!
'' Vieux pervers vas, tu aurais pu me réveiller! ''
- Et tout râter alors que pour une fois je peux yeuter sans t'avoir dans les jambes? Plutôt rêver oui! Hahaha!!

Secouant la tête tout en riant, Seii se releva, redonnant les jumelles à son vicieux de père. Parce que si quelqu'un ressemblait à son père, c'était bien Yuuhei. On aurait pu jurer qu'il était la copie conforme de son père à son âge, ce qui flattait le jeune homme. Pourquoi aurait-il été vexé de ressembler à un homme aussi attirant, aussi beau et que toutes les femmes semblaient désiré? Il aurait été idiot oui! Sa mère par contre, une jolie femme plutôt allèchante mais bien trop sérieuse, n'avait pas grand chose en commun avec lui, sauf peut-être sa beauté et son charisme. Pour le reste, on ne croirait jamais qu'il était son fils, lui si écervellé, tellement beau parleur alors qu'elle incarnait la droiture même, le sérieux et l'ambition de toute femme forte. C'était justement à cause de son boulot que toute la famille rejoignait celle d'Ikki, sa mère travaillant en tant que relationniste pour une compagnie importante dans le pharmaceutique. Muté dans une autre compagnie suite à un refus essuyer de se faire augmenté, Anata, une compagnie informatique, c'était immédiatement battue pour la prendre dans leurs rangs. Étrangement, la même chose c'était passé pour le paternel de sa copine, chose plutôt étonnante quand on savait combien celui-ci savait se faire ennuyant, chiant et casse-pied.

Se pressant de s'habiller, bientôt Seii était prêt à bouger, ce qui ne tarda pas d'arriver. Déjà auprise avec ses responsabilités de relationniste pour Anata, sa mère, le cellulaire sur une oreille, dirigeait les déménageur avec une classe qu'elle seule savait avoir, sauf peut-être Seii. Toute la famille se pressa, ayant hâte d'en avoir terminé avec ce fichue déménagement. Yuuhei aidant les déménageurs, ils sauvèrent un peu de temps et il fut bien vite dans la décapotable de sa mère, tous un peu plus joyeux. Son téléphone n'ayant pas sonné depuis près d'une minute, la jolie femme qu'il avait la chance d'avoir pour maman, lui offrit un sourire dans le rétroviseur, chose qu'il lui rendit avec joie. Ils avaient beau être différents, ils s'adoraient mutuellement mais en silence quoi. Finalement arrivé, Seii laissa les hommes payés, finir le déménagement, se contentant de monter ses cartons dans sa chambre. Croyant celle-ci vide, je vous laisses deviner sa surprise lorsqu'il y découvrit un grand bureau d'ordinateur de bois où un monstre technologique était roi. Un peu effrayé par la vilaine bête, le trouvant énorme, il s'en approcha lentement, ayant presque peur de l'effleurer de la main. Sa mère, enfin libre, qui passait devant sa chambre, s'arrêta et vint le rejoindre, le laissant sursauter.

- Pas mal, hein?
'' Oui... mais pourquoi est-ce que sa se trouve ici? ''
- C'est un cadeau de la compagnie, une compensation. Tu devrais l'essayé, tu pourrais être étonnée.
'' Étonné par un immense ordinateur? Tu veux rire de moi, oui? ''
- Du tout, aller, il est spéciale celui-là, essai le!

Haussant les épaules, il s'avança et prit place sur la chaise d'ordinateur, détaillant la bête des yeux. Hmm, pas très rassurant tout ça, un écran géant, une tour immense et un casque. Un casque? Pourquoi diable aurait-il besoin d'un casque avec lequel il ne verrait rien? Mais alors que l'objet se mettait en marche, un petit ronronnement accompagnant le tout, une voix robotisé lui demanda s'il voulait commencer une session. Cherchant où devait tapper un 'yes', il entendit la voix féminine lui demander de le dire clairement, chose qui impressionna le jeune homme, sous le regard attendrit de sa mère. Une reconnaissance vocal? Chouette mais pas encore assez impressionnant pour qu'il tombe sur les fesses. Un nom d'utilisateur était demander et il donna son nom habituel, Seii, sans même y songer. Le mot de passe suivit et ce fut le nom d'Ikki, qui fut donné de sa part. Après tout, la jeune fille ne détenait-elle pas la clé de son coeur et comme elle était une accros du net, donner son nom comme mot de passe lui paraissait logique. Une fois le tout accomplis, la voix, qu'il trouvait franchement agaçante et stupide, lui demanda d'enfiler le casque afin d'effectuer une immergetion totale et de complètement la figuration du 'navi'. Haussant à nouveau les épaules, voyant sa mère s'exciter, il enfila le casque sans crainte.

La voix annonça alors une immergetion et il se contenta de soupirer. Puis, il se sentit filer à une vitesse inimaginable, le laissant cramponné à sa chaise à roulette. Effrayé et légèrement angoissé, il se retrouva dans un parc un peu ringard, pas du tout le genre d'endroit où on retrouve un Yuuhei Torigami quoi. Se frottant la tête, il regarda les environs sans comprendre ce qu'il faisait là, que ce passait-il? Il n'était pas dans sa chambre, devant son nouvel ordinateur quelques secondes plus tôt? Nerveux, angoissé et commençant à suer à grosse goutes, il commença à paniquer, perdant de plus en plus le contrôle de soi-même mais surtout, n'arrivant pas à comprendre ce qu'il faisait là. Élevant la voix, demandant si quelqu'un se trouvait là, il trouva sa voix métallique et ouvrit grand les yeux. Mon dieu, il n'était quand même pas dans l'ordinateur? Enfin, au sens figuré. C'était ça que sa mère trouvait si géniale, être progetté dans un endroit ringard et voir son fils paniqué. La même voix agaçante annonça alors la fin de la figuration du navi de Seii et il se sentit à nouveau projetté dans le vide. Retrouvant le noir de l'intérieur de son casque, il se leva rapidement, laissant sa chaise rouler au fond de la pièce alors qu'il arrachait le casque de sa tête afin de le jeter contre le mur en face de lui.

Regardant l'objet se briser en fracassant le col, il tenta de reprendre son calme et son souffle du même coup. Sa mère, surprise et le regard inquiet, le regarda faire sans rien ajouter. Elle avait oublié combien son fils détestait perdre le contrôle de tout ce qui l'entourait, source de bien des maux. Se sentant coupable, elle tenta de lui caresser la joue, chose qu'il refusa, lui arrachant presque la main de sur lui, un regard glacial se posant sur elle. Son regard sombre, une lueur de tristesse et de déception, la laissa comprendre combien l'expérience lui avait été effrayante, voir traumatisante. Pourtant, elle savait bien que son fils finirait accros à ce petit bijou de technologie, comme tous les jeunes, comme sa copine aussi, une pauvre fille sans avenir.

- Yuuhei-
'' Laisse tomber. Il est nul ton truc, débarasse moi en! Je ne veux plus voir cette horreur dans ma chambre, c'est claire? ''

Puis, attrapant une de ses vestes, il sortit en trombe de l'appartement. Se dirigeant directement dehors, devant l'entré de l'endroit, il prit place dans les escalier, sur le côté gauche et enfouissa sa tête dans ses mains, celles-ci tremblantes. Il détestait ce truc et ne voulait pas y retoucher pourtant, il se doutait bien que sa copine elle, devait adorer ce petit bijou. Ikki adorait la technologie et pareil appareil ne pouvait qu'être idôlatré de sa part. C'était aussi sa raison principale pour refuser d'aller la retrouver. Lui qui haïssait tellement cette bête, n'arriverait pas à écouter tous les éloges que sa chérie ne pourrait tarir au sujet de la même bête. Il restait donc là, seul et toujours sous le choc, il devait se calmer, cesser d'y penser...
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MessageSujet: Re: Connexion [ Premier Post ]   Connexion [ Premier Post ] Icon_minitimeMar 20 Mar - 0:21

" Quoi on quitte la maison? Mais pour qu’elle raison? "

Sans aucune explication vraiment bien, sa mère lui ordonnait de faire ses valises et de tout mettre dans des cartons. Il quittèrent non longtemps après, seulement lui et sa mère, son père ne quitta pas, ce qui surpris Yuan. Est-ce que c’était finit entre ses parents? Tout semblait indiquer que oui, hélas aucun des deux ne lui avait demander ce qu’il préférait, il aimait bien sa mère, mais on père aussi. Pourquoi n’avait-il pas eu le droit de choisir? Il en savait même pas pourquoi ils se séparer, ni ou lui et sa mère partait. Une fois tout mit dans la voiture Yunyun resta tranquille durant tout le trajet, il ne savait même pas combien d’heures ils conduiraient ainsi. Sa mère ne semblait pas en larmes, ni prête a parler de quoi que ce soit. Puis elle fit un soupir et commença à parler, luie expliquant ou ils allaient et pourquoi. Elle venait d’avoir une augmentation en étant transmuter dans une nouvelles compagnie qui lui offrait d’être logée. Elle disait que sa relation avec son père était belle et bien terminer depuis des lustres depuis et que cette augmentation était le début de leur séparation, elle s’excusait de ne pas lui avoir rien dit. Yunyun comprenait le point de vue sa mère. Tout de même, il trouvait que la réaction de ses parents n’était pas très mature, tout lui cacher alors qu’il était en âge de savoir. Yuan ne pouvait rien y faire, mais bon il n’avait pas le choix, lorsque sa mère lui dit où il allait, il se rappela de son amis Rei qui avait quitter avec ses parents. Alors il retrouverait au moins un amis, tant mieux, il ne serait pas seul, il pourrait parler avec ce bon vieux Rei de la séparation de ses parents.

Certes pour certains c’était un traumatisme, mais pour lui, il s’y attendait. Ses parents ne se parlaient plus et quand ils le faisaient, ça tournait toujours en dispute. C’était plutôt découragent de vivre avec eux, enfin tout serait terminer. Yunyun n’écoutait plus sa mère, elle qui continuait a se vider le cœur, parlant de sa haine contre son père, comment il la traitait. Non il n’écoutait pas, parce que tout cela ne le regardait pas, il ne voulait pas non plus détester son père ou sa mère, tant mieux si elle se vidait le cœur, mais elle le faisait a une oreille sourde. Regardant le paysage qui se donnait à lui, il perdait tout ses amis, mais il en retrouverait un.

Une fois enfin arrivé, Yunyun fut plutôt surpris par la grandeur des immeuble de cet compagnie. Une fois arrivée il aida sa mère a s’installer puis alla dans sa nouvelle chambre, certes c’était très simple, aucun style, il devrait tout repeindre, s’il le pouvait. Il défie ses cartons, puis lorsqu’il arriva a son bureau, ce fut cet ordinateurs qui le surpris, un casque, il avait droit a un ordi de la sorte. C’était vraiment trop bien, ce serait peut-être moins dure qu’il le pensait, sans plus attendre il l’enfila, un écran s’ouvrant à lui.


YOUR IP ?

IP : Yun.yun


YOUR PASSWORD ?


PASSWORD : *******


"Wow, vraiment trop cool tout ça. "

Puis une fois qu’il entra toute les informations avec sa simple voix, ce qui l’étonna encore plus, une voix se fit entendre.

:: WELCOME YUN.YUN ::
::CONNECT WIRED::


Alors qu’il était assit contre son fauteuil, il senti une drôle de sensation dans tout son corps. Comme s’il se déplaçait très rapidement, Puis tout stoppa, l’écran qui ne semblait plus comme un écran mais comme la réalité. Il vit un paysage s’offrir a lui, cela ressemblait a un parc, plutôt banal comme endroit pensa-t-il. Pourquoi mettre un parc quand on peut y aller dans la vrai vie, enfin bon il n’était pas le concepteur de tout alors. L’endroit était vide, très calme, tout semblait réel, malgré que c’était un parc, il avait droit a cet machine extraordinaire. Il avait bien hâte de voir qu’elle genre de personne s’y retrouvait. Mais bon il devait continuer sa chambre alors il se déconnecta, retirant le casque, certes il allait y retourner bientôt. Il se remit alors à ranger toute ses choses, puis il avait bien hâte d’Aller faire un tour dans la place en espérant ne pas se perdre.
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Rei
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MessageSujet: Re: Connexion [ Premier Post ]   Connexion [ Premier Post ] Icon_minitimeJeu 22 Mar - 0:15

Le soleil ce levait une fois du plus sur une journée comme toute les precedentes, les quelques nuages flottant en lambeaux dans l'immense ciel d'un bleu éclatant. Ce devait déjà faire près d'un mois que cette chambre était occupé et encore la pièce se retrouvait dans les décombres d'un déménagement. Les fauteuils encore dans leur housses, le reste bien compacté dans quelque boîtes bien entassées dans la minuscule chambre des maîtres. Le jeune couple venant tout juste de subir une horrible inondation avaient prit la fuite vers les Shataku de cette compagnie où tout deux travaillaient avec acharnement presque nuit et jour. Leur fils quand à lui, passait ses journées à gratter activement sa guitare ou à ce balader dans cette immense ville qu'était Tokyo.

Se réveillant comme tout les matins seul dans son appartement, Kena se redressa lacement en plissant les yeux avec fatigue comme s'il avait une gueule de bois. Pourtant il n'avait pas fêté depuis un bon moment, la seul fréquentation qu'il avait pour le moment étant ce mec de la programmation, le maniaque aux minets. Va savoir pourquoi, il avait décidé de le surnommer Catman, mais bon lui trouvait que ça lui allait bien. Enfin bref, quittant sa couette pour se retrouver en sous-vêtements à s'étirer devant sa fenêtre grande ouverte, il alla gratter sa chevelure en bataille avant de réaliser qu'il y avait un mec étrange qui le reluquait avec surprise et peut-être un peu de dégoût.

Haussant les épaules, il enfila son jean noir au multiple ganses décoratives avant de marcher maladroitement comme un ivrogne vers le frigo de la cuisine. C'était pas vraiment une cuisine, puisqu'elle était jointe avec le salon et la salle à manger, mais bon il préférait avoir une cuisine qu'un salon de toute façon. Attrapant le pot de cornichon, il en sortit un de son bocal avant d'ouvrir un petit pot de yaourt au fraise pour y tremper le légume qu'il dégusta savoureusement. Autre le craquement de l'aliment entre ses dents, un silence déstabilisant régnait dans la grande pièce presque vide. Remède, musique! Lançant une chaussure sur le radio, il manqua toute fois sa cible. Bon, il avait une dernière chance et cette fois il ne le rata pas, celui-ci s'allumant aussitôt sur son CD de Gazette. Pratique ce radio, il démarrait d'une simple tape tellement il était crade.

Marchant paresseusement, il alla s'asseoir sur la chaise à roulette de sa chambre en la faisant tourner lentement, lèchouillant le font du contenant pour ne pas laisser une seul goutte lui échapper. Tiens, c'était première fois qu'il le voyait ce truc. Retirant le rideau de poussière sur le casque argenté un peu terne, il remarqua la visière de celui-ci qui ressemblait un peu à ces casques merdiques d'arcades. Bah, il avait rien à faire alors il pouvait bien voir ce qu'il y avait la dedans, non? Enfilant lentement l'objet en terminant la mastication du cornichon, ce fut un noir total et frappant qui l'accueillit. Il s'attendait à mieux, fallait bien l'admettre.

Connexion [ Premier Post ] Enteridml9
"Hein... De quoi?"
Connexion [ Premier Post ] Errorfd5
"Rei?"

Un long silence fit soudainement place, alors qu'il semblait plonger dans une profonde obscurité. Où ce trouvait-il? Il n'entendrait plus même la musique criarde qui vibrait quelque seconde plus tôt, ne laissant place qu'à un bruit aigus et bourré de parasite. Plissant les yeux sous cette sensation de haut de coeur qui l'envahissait, il s'apprêtait à retirer l'objet lorsqu'il entendit cette voix machinal raisonner froidement.
Connexion [ Premier Post ] Connectingse4Connexion [ Premier Post ] Indexyb3
Une vive lumière éclaira finalement les alentours de façon aveuglante pour le laisser grimacer. Une douce sensation de vent venait caresser sa peau, le laissant frissonner faiblement sous son souffle froid printanier. Comment était-il arrivé dehors? Observant les alentours, il pouvait aisément percevoir un parc très similaire à celui ce trouvant dans le centre ville. Ce casque c'était un genre de téléporteur? Les lieux étaient étrangement désert et son accoutrement le laissait vachement trembler.

"P'tain... Fait froiiiid...."

Grogna-t-il en croisant les bras avec insistance en espérant conserver le maximum de chaleur corporelle. Étrangement, il avait cette vague impression de hauteur, comme un mince vertige. Non, il avait bien entendu cette voit qui parlait de connections et pas de transportation. Comment sortait-il de cet endroit?

"Fait moi sortir p'tain de machine!!"

C'était décidément pas comme ça qu'il retrouverait le confort de sa chaude chambre dans un bordel effroyable. Il devrait sérieusement donner un mode d'emploi avec ce truc. Bon d'accord, il s'en aurait sûrement servit comme sous-verre et l'aurait même pas ouvert.

"J'vais t'en faire des "connections à l'index" quand je sortirai..."

D'un coup brutal, comme s'il était tiré par la puissance d'un dieu, il se retrouva plaquer contre la chaise qu'il n'avait pourtant jamais quitté. Retirant la chose de sa tête, il la tourna entre ses doigts avant de le balancer d'une main molle sur le bureau où ils avaient traîné près d'un mois. C'était assez intéressant ce petit bidule. Peut-être qui aurait façon de faire mumuse et ses journées seraient peut-être moins chiante finalement.
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Kaw
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MessageSujet: Re: Connexion [ Premier Post ]   Connexion [ Premier Post ] Icon_minitimeJeu 22 Mar - 3:04

"...tu parles..."

Kaw n'était pas satisfait de la toute nouvelle chambre qu'on avait mis à sa disposition. Chez lui au moins, personne ne venait le faire chier et il ne croisait que ses parents, au pire. Il vivait dans un appartement, et voilà qu'il se retrouvait dans ce building minable plein de gens qui l'insupportaient déjà avant même qu'il ait eu à leur adresser la parole.
Une nana lui avait lancé un joyeux "boujour" dans le couloir alors qu'il était partit explorer l'étage, et ça l'avait mis hors de lui. Bonjour. Bonjour, bien sûr. Un mot banal, une nana banale, une vie insipide. Comment pouvait-elle dire bonjour de manière aussi désinvolte à quelqu'un qu'elle ne connaissait même pas? Stupides conventions, elle le faisait sûrement parce que la politesse le voulait, mais voilà, Tetora, la politesse il détèstait ça.

Encore une stupide invention humaine.

Peut-être que cette fille avait mal pris qu'il l'ignore de la sorte. Peut-être pas. Elle s'était contentée de hausser les épaules avant de continuer son chemin. Qu'est-ce qu'elle croyait? Qu'il suffisait d'un bonjour, d'un sourire idiot et d'une voix de gamine pour se trouver des amis?
Soit elle avait été hypocrite, soit stupide. Kaw préfèrait que ce soit la seconde possibilité.

Bref.

Ce contretemps passé, il était donc retourner s'enfermer dans sa chambre. Sa... "nouvelle" chambre.

Il n'y avait qu'une chose qui l'y interessait. Une seule.

Il se dirigea vers le bureau et s'y installa, s'affalant sur son siège. Il pianota un instant sur le clavier, cherchant des informations plus précises que ce qu'il savait déjà. Des informations sur le WIRED.
Car il avait compris au premier instant en voyant le casque électronique de quelle technologie il s'agissait. Il en avait entendu parler sur la toile, grâce à quelques contacts bien placés et très au courant, et maintenant il avait l'opportunité d'en bénéficier lui aussi.

NAVI.

Il lut avec intérêt tout ce qu'il pouvait trouver. Des expèriences vécues, des articles courts... Il n'y avait pas tant de sources que ça, mine de rien. Ce ne fut qu'au bout d'une bonne heure qu'il s'arrêta enfin, s'emparant du casque relié à la machine, inspirant un bon coup avant d'appuiyer enfin sur la touche de validation du programme.

ENTER

Il y eut une seconde sans que rien ne se passe, puis il entendit un sifflement violent, come si quelquechose d'ultra-rapide venait de passer à un centimètre de ses oreilles. Il eut l'impression de se déplacer à une vitesse folle, et d'être paralysé dans le même temps. Sentiments contradictoires, qu'il ne controllait pas. Une peur viscérale. Une extase inespérée.
Et le tout en l'espace de, quoi, une seconde?

Retour à la réalité.
La réalité?
Non, il n'était pas chez lui. Il était en lui. Hors de lui. Partout.
Il sentait son corps vibrer comme s'il était une véritable pile électrique, non, nucléaire. Un sentiment de puissance, d'absolu, comme s'il venait de passer du stade de simple humain à celui d'être suprême.
Oh, bien sûr, il ne s'agissait que d'une impression... mais elle était si jouissive, si agréable, si... parfaite...
Le simple fait d'entrer dans une autre réalité, celle du WIRED, suffisait-elle donc à le rendre si sûr de lui? A lui donner un tel sentiment de puissance?

Une inquiétude soudaine le poussa à retirer le casque. Il voulait savoir comment allait son corps, son vrai "lui". Bizarrement, il n'eut qu'à désirer très fort de le retirer pour que ça marche, et qu'il se retrouve à nouveau dans la chambre, devant le bureau, le casque entre les mains.

De la salive gouttait des comissures de ses lèvres et son coeur battait la chamade, mais il allait bien. Il ne lui fallut qu'un coup d'oeil un peu plus bas pour constater qu'il allait même TRES bien.
Oh, royaume idyllique.
Qui?
Qui pourrait l'arrêter s'il décidait d'en faire SON royaume? Qui pourrait l'empêcher d'y faire ce qu'il désirerait? La Loi? Les Autorités? Il n'y croyait pas une seconde.

La liberté absolue, voilà ce qui s'ouvrait à lui.
La possibilité de s'absoudre des conventions et de l'éthique.

Un sourire se dessina sur ses lèvres.

Voilà que les choses se révèlaient bien plus interessantes que prévu...
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Seisui
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MessageSujet: Re: Connexion [ Premier Post ]   Connexion [ Premier Post ] Icon_minitimeDim 25 Mar - 3:02

Le jour où il apprit que lui et ses parents déménageaient, Seisui n'avait dit mot. Comme s'il s'en moquait. Comme s'il n'en avait rien à foutre, de tout perdre, amis compris. Parce qu'ils se barraient, loin, quand même.
Il était resté silencieux, allongé sur son lit, les écouteurs de son Ipod éteint dans les oreilles, écoutant attentivement ce qu'on lui disait. Sa mère était assise sur la chaise du bureau, face à son enfant. Quant au père, il se tenait debout, les bras croisés, et tous deux parlaient tour à tour. Après dix bonnes minutes de discut' intense, ils leur avaient demandé si il allait s'y faire, et Seisui avait hoché les épaules. Il ne saurait qu'une fois qu'ils seraient partis.

Rester silencieux, comme ça, garder sa peine au fond de soi, c'est jamais bon. Même si l'expression de son visage avait paru neutre ce jour là, l'adolescent avait fortement été triste. Mais il n'avait rien dit, ne voulant pas empêcher ses parents d'atteindre leurs objectifs. Parce que c'était en partie pour bosser, qu'ils quittaient cette ville tant adorée.

Cette annonce avait été donc difficile à digérer, autant pour lui que pour les gens qu'il aimait : ses amis. Il leur avait dit le lendemain. Le plus boulversé avait été Caïn, dit aussi le copain, l'amant de Seisui. Il avait versé des litres et des litres de larmes. En gros, le jour où y'aura plus d'eau sur cette putain de planète, faites 3615Caïn et tout sera résolu.
Il avait poussé des jurons, avait shooté dans tout ce qu'il pouvait, avait donné des petits coups de poings innofensifs dans le torse de Seisui, sans que ce dernier puisse y faire quelque chose. Il s'était contenté de le prendre dans ses bras, de lui parler d'une voix douce. Puis il l'avait embrassé une dernière fois et ...

Et maintenant, il se retrouvait là, dans une piaule miteuse à son goût, seul comme un con, allongé sur son nouveau lit, à se souvenir du passé.
Une heure, ou peut-être deux. Il venait d'arriver, en fait. Ca faisait juste une heure ou deux qu'il était là. Ses affaires n'étaient pas déballées, rien. Dès qu'il avait posé le pied dans la pièce, il avait rapidement observé les lieux et s'était allongé sur un matelas sans draps, pour le moment.

La où il vivait maintenant, c'était un peu différent de sa ville d'avant. Y'avaient pas les mêmes têtes, il était loin des autres, mais la taille des bâtiments était toujours aussi importante. Sûrement le seul point commun. Seisui se disait qu'un jour où l'autre, il l'explorerait.

L'adolescent se redressa alors soudainement, fatigué d'être allongé depuis un moment, et se massa la nuque. Son regard se posa sur les environs. Une chambre banale. Des murs blancs, une armoire pour ranger les fringues, un lit, évidemment, et un bureau, avec une chaise à roulettes. Et une fenêtre, heureusement. Il était au troisième étage d'un building plein de gens. Enfin, plutôt plein d'ado, comme lui.

Il remarqua alors qu'un objet était posé sur le bureau. A son arrivée, il l'avait pas vu. Ma foi, c'était plutôt normal, il s'était directement écroulé sur le lit, mot de fatigue, aussi, fallait dire. Trajet plutôt long et chiant, mais passons.

Seisui se leva, les jambes engourdies, et fit les trois pas le séparant du meuble en bois. Le garçon s'assit sur la chaise, laissa échapper un baillement et fixa l'ordinateur. Ou le NAVI, parce que c'était ainsi qu'il s'appelait. On le lui avait dit. Y'avait un casque aussi, à côté, englobant une bonne partie de la tête. Une souris, un clavier. De la haute technologie quoi.


" On se demande quand même où je suis tombé ... "

Murmura-t-il en se décidant à allumer l'engin. Chose faite, il saisit le casque et l'enfila, tout en lachant avec classe un second baillement.
C'était ... tout noir. Genre il avait les yeux fermés, alors qu'il les avait grands ouverts. Genre il était dans une pièce close et sombre. Sauf que sa piaule était bien éclairée, mais il avait ce truc sur la tronche.


:: ENTER ID ::

" Pardon ? oO "

Lacha-t-il, lorsqu'il entendit une voix prononcer ces mots.

:: ERROR ::
:: ENTER ID ::


ID ? Idée ? C'était quoi ce truc ?
Néanmoins, la curiosité poussa le garçon à répondre simplement avec sa propre voix :


" ... Seisui ... "

Certes, il s'appelait Setsu, mais depuis longtemps, on l'avait surnommé ainsi.

:: PASSWORD ::


Ah, parce qu'il en fallait un ? Un inventer un, alors, parce qu'étant donné qu'il n'avait jamais touché à un truc comme ça de sa vie, il pouvait pas déjà en posséder.
Logique, non ?

Encore une fois, l'adolescent répondit, inventant quelque chose sur le coup qu'il ne risquerait pas d'oublier :


" * * * * "

Un silence s'interposa, durant lequel Seisui bailla une troisième fois.
Ouais, c'était bien joli, tout cela, mais ça rimait à quoi ?
Le garçon s'enfonça dans sa chaise, repliant ses genoux et posant ses pieds nus dessus, par la même occasion, se mettant à l'aise, sa main droite posée sur la souris.


:: CONNECTING INDEX ::


D'où provenait cette voix inconnue ? Bah ... Du NAVI, certainement. Mais c'était franchement étrange.

Soudainement, une lumière blanche aveugla Seisui, des petits bruits bizarres se faisaient entendre. Son coeur battait à vivre allure. Surpris, il se retrouva dans ce qui pouvait être un parc. D'ailleurs, c'en était un.
Comment avait-il atteri là ? Que faisait-il là ? Qu'est ce qui s'était passé ?
L'adolescent se mit à paniquer, et lança un juron, manie qu'il a depuis longtemps. Ouais, dans des moments pareils, des moments d'incompréhension, tout ça, il est obligé de lacher un petit " Merde " ou un " Putain " innofensifs.

Immobile mais surtout debout, sur de l'herbe, se trouvant il ne savait où, Seisui remarqua que les lieux étaient plus que déserts. C'était flippant.


" DECONNECT !! "

Sans savoir pourquoi, mais tellement flippé, à la limite de faire dans son pantalon, il avait hurlé quelque chose lui étant venu comme ça, d'un coup à l'esprit. Il avait pas réfléchi, ni cherché un comprendre, il avait gueulé au plus fort qu'il pouvait.

Pouf. Magie. De retour dans sa piaule.
Seisui retira sans perdre de temps le casque, fit reculer la chaise d'un coup de pied sur le sol et constata qu'il tremblait. Les yeux écarquillés, son front dégoulinait de sueur. Les battements de son coeur étaient irréguliers et plus que rapides. Il avait l'impression que tout le monde les entendaient, et pourtant.

Se remettant lentement de ses émotions, il souffla un bon coup puis ferma les yeux.


" J'y crois pas ... "

Mine de rien, il trouvait ça " trop fort ".

" Faire un tour me ferait pas de mal, je pense ... "

Déclara-t-il alors en se levant.
Seisui changea rapidement de T-shirt et jeta un dernier coup d'oeil au NAVI. Certes, ça l'avait fait flipper mais c'était plutôt intéressant. Plus tard, il réessairait et resterait plus longtemps, qu'il se dit avant de quitter la pièce, omettant d'éteindre l'engin toujours allumé.
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MessageSujet: Re: Connexion [ Premier Post ]   Connexion [ Premier Post ] Icon_minitimeSam 12 Mai - 22:20

- C'est ici... ?
- Hai. (1)

J'haussais un sourcil dubitatif en glissant une main furtive sur le haut du sofa de cuir noir; Ainsi était mon nouvel appartement. Tout en blanc et noir, tout en gris et gris, sans une once de couleur ni de joie. A mon image. Un miroir écrasant dont le reflet semblait vouloir m'écraser. J'avais compris depuis longtemps que nous allions déménager. Je n'avais que ça à faire, que ça à voir. J'écrivais, je dormais, je mangeais, je passais quelques heures à déprimer avant de me laisser chuter dans la mer rouge au contact du métal contre ma peau. C'était tout ce que je savais faire, de toute façon. J'aurais pûs me montrer délicieuse en venant leur servir un cha (2), j'aurais pûs survoler la pièce de mes pieds fins pour aider obâsan (3) à préparer un kimono de fête, j'aurais même pûs sortir pour rire avec quelques amies en allant à Shibuya. Mais je n'aimais pas ça. Alors je regardais, et je me taisais. Je subissais les répliques froides, et je me taisais. Puis finalement, j'allais m'enfermer dans ma chambre, et je me taisais. J'aurais voulu me taire pour toujours. Mais ces moments de silences ont toujours une fois, peu importe ou nous sommes.

- Ii (4). Nous allons règler les formalités en bas. Tu nous retrouve à sept heure au restaurant que nous avons vu ce midi. Compris ?
- Hai.
- Et tu ne fais rien d'irréfléchit, surtout.
- Hai, Ojiisan. (5)

Je frottais alors une main trop pâle contre la manche de mon pull en laine blanche puis penchais la tête de côté en me mordillant la lèvre inférieure. Ils n'avaient pas confiance depuis quelque temps, et je le savais également. Mais que m'apportait ce savoir ? Pas grand chose jusqu'à maintenant. Relevant alors cette même main utilisée, je glissais le bout de mon index entre mes lèvres pour en mordre l'ongle du bout des dents. Je faisais souvent ça, et nul ne savait pourquoi. Un tic d'enfance, c'est ce qu'ils disaient. Je me rongeais les ongles pour évacuer mon stress, tout simplement. Normal. Oui, c'est ce qu'ils voulaient que tout le monde croient, que j'étais une petite fille parfaite que n'importe quels grands parents rêveraient d'avoir. Je ne l'étais pas. J'avais tout appris, je faisais du mieux que je pouvais, mais je ne l'étais pas. Pas du tout. Voila pourquoi Ojiisan me regardait avec une inquiétude dissimulée en refermant la porte de l'appartement. En me laissant seule avec mes cauchemars.

Avec une douceur et une discretion qui n'avaient pas lieu d'être chez soi, je me mis alors à arpenter la première pièce. Un petit salon, sans prétention. Un sofa noir, une table basse, une télévision et divers meubles. Puis mes pas me menèrent vers la cuisine. Simple, comme toutes les autres. Et vers les chambres. Sombres, comme mon âme. Mais cela ne m'empéchait pas de savoir, à nouveau, où était ma place. La plus petite des deux, la plus grise, la plus noire, celle qui semblait avoir passé des années dans la poussière alors que les meubles venaient seulement d'y être placés. Un seul sortait de l'ordinaire, un que je n'avais encore jamais vu; Une sorte d'ordinateur, sans doute. Pourquoi pas ? Je n'avais vraiment que ça à faire. Personne à voir. Et je ne voulais pas aller manger dans un lieu publique ou plusieurs groupes s'entasseraient dans la fumée et le gras de leurs penses. Alors je m'asseyais. Je m'asseyais, parce que j'avais déjà mal au dos d'être restée trop longtemps debout. Ou assise, que sais-je ? Et mes doigts se mirent à parcourir le clavier avec une rapidité qui témoignait de mon habitude à faire des choses inutiles. Lorsqu'apparut enfin sur l'écran le mode d'emploi, je prenais mon temps pour saisir le casque de mes doigts trop longs et trop délicats, bien trop tremblants et fragiles même pour une fille, et je l'enfilais sans trop savoir où j'allais;

Directement, la lumière se fit. Aveuglante. Une lumière qui aurait pût me tuer tant je manquais de l'habitude même d'aller au soleil. Je fermais les yeux, je grimaçais, je me débattais contre je ne sais quoi, une force qui n'existait pas réellement. Juste un jeu de l'air dans mon esprit, une illusion d'optique, celle qui fait vivre le monde tel qu'il est. Et j'ouvrais les yeux à nouveau, sur une fenêtre sans beauté qui me réclamait un ID. Un pseudo. Mon nom ne signifiait rien, car je ne me sentais pas femme. Alors me vint aussitôt le suivant, plus adapté à ma propre pensée;
ID :: Akio
Ohayô Akio !
- Connect

Et j'appuyais. Comme si le monde en dépendait. Un nouveau monde, une nouvelle image. Celle d'un parc que j'avais déjà vu sans pouvoir l'analyser. Peu m'importait en vérité. J'avais à peine remarqué une personne que le mot sortait avec un automatisme effrayant de ma bouche;

- Deconnect
En quelques secondes à peine, j'étais de retour dans l'appartement. Seule. Désespérément seule. Et pourtant, je n'en ressentais aucune peine. Non pas la solitude, mais l'humain m'attristait. Je me levais, je partais dans la cuisine et préparais un Cha. Oui, j'aurais pûs préparer un Cha avec Obâsan. Mais je ne l'avais pas fais.


(1) Oui
(2) Thé vert japonais
(3) Grand mère

(4) Bien
(5) Grand père
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Angie
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MessageSujet: Re: Connexion [ Premier Post ]   Connexion [ Premier Post ] Icon_minitimeSam 2 Juin - 17:58

TUTUTUP TUTUTUTUP !!!!

Quel bruit assomant...Encore cette sonnerie affreuse, marquant le départ d'un nouveau jour. Désespérée, Maaya se retourna dans son lit, tira la couverture et attendit quelques minutes. Mais non, ce fichu réveil ne se tairait décidément pas. Elle laissa son bras pendre mollement hors de son lit et rammassa une de ses pantoufles, et l'envoya violamment contre le pauvre réveil, qui tomba au sol.

"-Fait chier..."

La puissance de son lancer était surprenante pour une personne de sa corpulence. Elle était très maigre, surtout ces derniers mois, et on ne pouvait pas soupçonner la moindre force dans ses bras filiformes.
Elle soupira, enfonçant sa tête dans son oreiller pendant quelques minutes, puis se releva à demi. Elle jeta son coussin sur le canapé situé à l'autre bout de la chambre et vit avec un sourire les débris de son réveil éparpillés sur le sol, puis s'étira lentement, comme un chat.
Elle passa ses jambes hors de son lit, avec un soupir exaspéré, se frotta doucement les yeux avec le dos de son poing, comme pourrait le faire un enfant, puis se leva complètement hors du lit, avec un effort surhumain. Elle avait toujours eu du mal avec le réveil matinal, affichant une humeur massacrante dès ses premiers gestes.
Elle se traîna jusqu'à sa salle de bain. Elle resta longtemps sous la douche, appréciant la chaleur de l'eau et le parfum du gel douche sur sa peau. En sortant, elle glissa une fois de plus, se rattrapa tant bien que mal au rebord du lavabo sur sa gauche. Elle s'envellopa d'une serviette , puis regagna sa chambre, ne prenant pas garde à la traînée d'eau qu'elle répandait derrière elle. Elle se sécha rapidement, se brossa tout aussi vite,laissant ses mèches rebelles retomber en frange sur ses yeux. Elle enfila un T-shirt rayé noir et rouge ainsi qu'un jean noir muni d'une ceinture rouge (s'ilvousplaît!). Elle observa un moment son visage dans son miroir. Ses cheveux avaient déjà presque séché, toujours aussi noirs, effilés jusqu'aù épaules. Elle appliqua rapidement une touche de gloss sur ses lèvres fines et déjà roses naturellement, mais dont elle ne se satisfaisait pas, comme toujours. Elle souligna son regard d'un trait de crayon noir, puis comme si cela ne suffisait pas, elle afficha un sourire charmeur, destiné à son reflet. Elle n'était pas narcissique, mais elle devait satisfaire son entourage, bien évidemment. Que diraient-ils s'ils comprenaient qu'elle n'était pas la petite fille bien sage qu'ils connaissaient depuis si longtemps? En vérité, cette fille était celle qui l'étouffait, qui l'empêchait de se sentir réellement libre dans ses décisions et actions. Enfin, il falait bien qu'on la contrôle...
Elle attrapa son sac noir, en bandoulière, puis sortit rapidement de sa chambre, dévala les escaliers en courant, comme à son habitude et continua sur sa lancée jusqu'à la cuisine. Elle s'arrêta net, surprise : la pièce était totalement vide. Elle se retourna, et vit que tout était vide, désert. Elle perdit instantanément son sourire angélique, et sa jolie mine se renfrogna. Elle aperçu un mot épinglé sur la porte d'entrée, qu'elle s'empressa d'arracher. L'écriture fine et serrée de sa mère était recconnaissable entre mille, et disait ceci :


"Bonjour ma chérie. Je sais bien que je t'avais dit qu'on serait là ce week end, mais on eu une quantité de travail inhabituelle et ton père et moi avons dû rester. Je te promets que nous n'avons pas eu le choix!"


Maya s'interrompit, leva les yeux aux ciel et soupira, puis reprit sa lecture.

"Néanmoins j'ai une bonne nouvelle. Comme tu l'as remarqué les déménageurs ont presque fini leur travail, il ne manque plus que tes affaires et nous aurons enfin notre nouvel appartement. J'espère que tu n'as pas oublié ceci !
Ne t'inquiètes pas pour tes affaires, j'ai déjà appelé les déménageurs, ils passeront cet après midi. J'aimerais beaucoup que tu ailles voir notre nouvel appartement. Mes collègues m'ont dit que depuis qu'ils étaient installés, leurs enfants y étaient si bien qu'ils ne sortaient presque plus! J'espère vraiment que ça te plaîra. Je suis désolée pour ma promesse, je sais bien que tu n'aimes pas être seule, mais je suis sûre que tu vas t'amuser là bas. Il y a de l'argent sur le buffet du salon, au cas où, et de la nourriture dans le réfrigérateur. Allez, file, mon petit ange et passe une bonne journée.
Ta mère qui t'aime."


Maya soupira à nouveau. Encore une journée à rien faire, seule. Elle regarda au dos du mot et trouva l'adresse du nouveau logement. Elle fourra le papier dans son sac, ainsi que l'argent du buffet, mais elle ne toucha pas à la nourriture. Là aussi, c'était pure naïveté de sa mère de croire qu'elle mangerait quelque chose aujourd'hui.
Elle poussa la porte d'entrée, et sortit enfin de la maison. Elle fut éblouie par l'éclat aveuglant du soleil pendant quelques instants, puis elle retrouva presque instantanément son sourire. Elle respira un peu l'arôme fleurie du printemps qui flottait dans l'air, ravie. Elle traversa les rues en marchant d'un pas léger, presque en dansant, et elle chantonnait à sa manière, c'est-à-dire hurler les paroles dans sa tête et n'en montrer que le mouvement de ses lèvres, sans émettre aucun son.
Elle n'avait pas prêté attention aux nombreux regards qu'elle collectait sur son passage, bouillonant d'impatience. Elle mourrait d'envie de voir ce nouvel appartement, et chaque minute passée à attendre que son bus vienne était de trop.
Soudain, le grondement assourdissant du bus qui arrivait enfin la réveilla, elle qui commencait à somnoler contre la vitre de l'abri bus.
Elle monta dedans, s'assit sur le siège contre la vitre, à travers laquelle elle perdait son regard. Un groupe de garçons ,deux mètres à sa droite, avaient les yeux rivés sur elle, chuchotant et riant tous ensemble. Elle se demanda d'abord s'ils ne se moquaient pas d'elle, puis elle tendit l'oreille. Elle les entendit chuchoter :

" - Allez, vas lui parler !
- " Nah, regarde la, elle est dans la lune, elle va m'envoyer bouler..."
- "Hé! Qui ne tente rien n'a rien, et puis t'en sais rien, alors arrête de faire ton timide !"
- "Ouais en plus si ça se trouve elle descend à la prochaine!"

Elle se sentit flattée, un sourire amusé flottait sur ses lèvres à présent. Elle posa ses yeux noirs sur son plan et se rendit compte qu'effectivement elle descendait à la prochaine station. Elle étouffa un rire, mais elle était touchée par le dépit qu'elle lut dans les yeux du jeune homme lorsqu'elle se leva, auquel elle adressa un sourire avant de descendre, se noyant dans la foule. Elle entendit tout de même l'éclat de rire des compagnons du garçon, et cette fois elle ne put s'empêcher de rire à son tour, et murmura :
"-Trop mignon !"


Puis elle reprit son chemin, toujours aussi joyeuse. Elle mit son Ipod en marche, et tomba sur la célèbre chanson des Rollings Stones, Angie. Elle se mit à pratiquement danser dans la rue, de vraiment très bonne humeur . Elle atteignit bientôt un quartier inconnu, désert. Surprise, elle continua d'avancer avec méfiance. Comment un quartier en plein coeur de Tokyo pouvait être aussi vide ? Elle vérifia l'adresse. Non, c'était bien le bon quartier, elle remarqua même le logo de la société de ses parents sur la porte d'entrée.
Elle monta les marches, deux à deux, et arriva enfin au troisième étage. Il n'y avait aucun bruit, comme une deumeure fantôme. Elle était un peu inquiète, néamoins elle entra, poussée par la curiosité. L'appartement était magnifique, dans des dégradés de bleu admirables, spacieux et lumineux. Elle sourit, et s'empressa d'en faire rapidement le tour, profitant de l'absence de ses parents pour choisir la meilleure chambre. Elle s'arrêta brusquement devant une grande chambre, probablement la plus grande de l'appartement après le salon. Elle était déjà bien meublée, un lit à baldaquin (ce qui était très rare à trouver), un grand bureau noir, une garde robe encastrée dans le mur, aux portes coulissantes de miroir. Cette dernière prenait toute la longueur du mur, et elle poussa un petit cri de satisfaction en le voyant. Deux portes étaient également présentes, l'une donnant sur une salle de bain, l'autre sur une pièce, avec seulement un bureau et un ordinateur incroyablement énorme. L'écran avait une taille surdimensionnée.
Elle pensa tout haut :

"- Dans le genre énorme ils font pas soft..."

Il y avait cependant un clavier et une souris, cependant un casque de modèle inconnu était posé sur la table.

"- Je sais pas comment ça marche, mais bon allez, soyons fous..."

Elle se saisit du casque et le posa sur sa tête. Il était un peu lourd, mais elle n'eut pas le temps de dire quoique ce soit, car une lumière aveuglante la surprit pendant quelques instants, puis tout redevint noir.
Ces mots apparurent alors sur l'écran :


Enter ID ::
Connect WIRED

WIRED ? Qu'est ce que c'était ? Maaya n'y réfléchit pas longtemps, et proposa d'une voix hésitante, le premier nom lui venant à l'esprit :

- "Angie ...?"

Un petit bruit lui fit comprendre que son pseudo venait d'être enregistré. Maya, toujours surprise, essaya d'articuler quelque chose, lorsqu'elle vit s'afficher en même temps qu'une voix féminine lui disait :

Welcome, Angie.

Connect WIRED :


Encore ce mot ? Maya vit alors avec frayeur son bras se constituer, puis ses jambes, puis tout entière elle se retrouvait dans un lieu inconnu.
Elle poussa un cri, hurla :

"- DECONNECT !DECONNECT!!!", et arracha violamment le casque de sa tête, lui griffant le visage. Elle le posa sur ses genoux, et entendit la voix dire :

" Deconnect WIRED ".


Elle resta un moment ainsi, assise sur la chaise, aggrippée au casque, nerveusement. Son coeur battait violemment dans sa poitrine, et elle n'avait pas osé poser les yeux sur son corps, encore secouée.
Elle avait aperçut un endroit simple, le temps d'une fraction de seconde, une place de ville banale. Elle posa le casque sur la table lorsqu'elle fut remise de ses émotions, puis sortit de la chambre. Elle décida de se détourner de cet ordinateur en faisant un peu de cuisine, un de ses bons moyens pour penser à autre chose lorsqu'elle ne se sentait pas bien, mais elle se promit d'y retourner plus tard.
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Nao
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MessageSujet: Re: Connexion [ Premier Post ]   Connexion [ Premier Post ] Icon_minitimeSam 9 Juin - 5:51

~Alors c’est oui? Je serai aussi sage que lui, même plus. Je le promets!

Ces promesses qu’il répétait inlassablement depuis maintenant trois mois. Il était maintenant à la veille de ses dix-sept ans, et espérait que son âge soit un bon argument pour enfin convaincre ses parents de lui louer un appartement pour lui. C’était son rêve depuis que son frère aîné était partit avec deux simples valises, faire sa vie loin de la famille. À deux rues de la maison exactement. Mais c’était déjà assez pour donner l’envie au jeune Naoki de faire de même. Oh… Pas que ses parents étaient insupportables, bien au contraire. Il se rappelait même une soirée, en particulier. Ses parents regardaient un film tout récent à la télévision, et avaient invités Nao’ à le suivre avec eux. Il avait accepté, mais arrivant difficilement à rester calme plus de quelques minutes, il ne cessait de parler. C’est à ce moment qu’eu lieu l’erreur. Ça, c’est ce qu’il avait pensé sur le coup, mais il s’avéra que c’était sans doute la meilleure chose à faire. L’acteur principal était apparu à l’écran. Le petit japonais ne pouvait nier le trouver incroyablement irrésistible. Oubliant complètement avec qui il se trouvait, il lâcha, d’une voix aussi mielleuse que rêveuse :

~ Comme il est beau… Il est parfait.

Suivirent quelques questions, des regards en colère, des explications peu poussées, et des signes compréhensifs. Ses parents n’étaient donc pas trop insupportables, Naoki les aimait bien. Mais maintenant, il sentait le besoin de quitter la demeure familiale, d’aller voir ailleurs. Et puis, lorsque son frère avait quitté, lui, sa vie avait complètement changé, ou presque. Il racontait à Nao' ce qu’il cachait à ses parents, n’épargnant aucun détail sur les différentes fêtes qu’il organisait dans son petit trois pièces, toutes les filles qu’il invitait en une seule semaine, et les débilités qu’il se permettait en toute liberté. Le rêve! Et comme ses dix-sept ans approchaient, Nao’ jugeait que le moment était venue. Pourtant, ses parents restaient catégoriques en ce qui concernait l’idée, c’était un nom. Leurs arguments pour ne pas lui permettre, à lui? Et bien… On peut nommer son immaturité, le besoin d’avoir une personne qui essuierait ses bêtises et s’occuperait de tout ce dont il était incapable. Soit la nourriture, les tâches ménagères… Toutes responsabilités. Et puis, ils ne voulaient perdre leur petit dernier. Évidemment, la maison paraîtrait doublement vide sans la dynamique présence de Naoki.

Mais ce soir-là était le bon. Le regard remplie d’espoir, un sourire à faire craquer la plus grosse brute, il promettait encore une fois tout ce qu’il savait ne pas pouvoir tenir. Mais la vision était sans doute plus adorable, assis sur le canapé de la salle familiale, ses parents face à lui et son frère à sa gauche, Naoki tenait une petite boîte emballée, remplie d’espoir en ce qui concernait sa demande pour son anniversaire. Sa mère le regarda sévèrement, répondant sèchement :

~Oublie cette histoire ce soir. Tu sais très bien la réponse. Déballe ton cadeau maintenant.

Avec un soupir de déception, le petit fêté tira le ruban de son cadeau, puis souleva le couvercle de la boîte, y découvrant… Une clé. Une clé? C’était quoi cette histoire? Il regarda ses parents, son expression perdue lui valant quelques explications.

Naoki avait enfin son appartement. Sa propre clé, sa propre toilette, sa propre télévision, sa propre cuisine, et… Son propre ordinateur! Il s’était empressé d’installer toutes ses choses, rajoutant quelques touches personnelles, bien propre à lui, qui faisait que son appartement ne ressemblait à aucun autre. Il avait passé des journées entières à placer et replacer tout ce qu’il possédait.

Aujourd’hui, il avait enfin terminé. Nao' étira ses petits bras fatigués, se dirigeant vers son réfrigérateur que ses parents avaient généreusement remplie, pour boire l’une des seules choses qu’il aimait bien; un grand verre de lait aux fraises. Il en buvait si souvent que le goût lui restait en bouche constamment. L’odeur semblait bien accrochée à lui, et il l’adorait. Son regard tomba alors sur on ordinateur. Il ne s’en était toujours pas servit. Il devait bien commencer, lui qui avait tant de plaisir à surfer sur le net et regarder les photos de ses vedettes masculines préférées. Mais aussitôt installé sur sa chaise, Nao’ remarqua un appareil qu’il n’avait jamais aperçue avant… Aujourd’hui. C’était une sorte de casque qui ressemblait aux rares jeux de simulation qu’il avait observé auparavant. Il n’hésita qu’un bref moment, emballé à l’idée d’essayer un nouveau jeu dont il ne connaissait absolument rien. Observant le casque sous tous ses angles, il l’installa finalement sur sa tête, se demandant s’il était si moche avec ce truc. Sans doute…

Le noir s’installa immédiatement. Il ne voyait absolument rien, l’appareil lui cachant la vue. C’est alors que tout commença…


ENTER ID ::
CONNECT WIRED


Une nouveauté. Quelque chose qu’il n’avait jamais vue auparavant. Ce n’était plus aussi amusant. Ça n'avait même rien de très rassurant. Instinctivement, Naoki avait ramené ses jambes vers lui, sur la chaise, fermant les yeux malgré le fait que sous le casque, il faisait déjà noir. Il ne les ouvrit que lorsqu’il entendit un son continu. À peine perceptible mais bien présent, différent du silence de son appartement. Il se risqua finalement à ouvrir un premier œil, ne reconnaissant pas l’endroit où il se trouvait. Évidemment, il n’était plus sur sa petite chaise face à son écran dans sa petite pièce. Il ouvrit le deuxième œil.

Un parc? Comment avait-il pue atterrir dans un tel endroit? Nao’ avait toujours sur qu’il n’était pas normal, mais pas à ce point. Pas au point de s’imaginer un parc alors qu’e l’instant d’avant il était entouré de quatre murs. N’est-ce pas? Prit d’une soudaine panique, le parfum des fleurs aux alentours lui montant à la tête, le décor lui donnant envie de vomir alors qu’en général, il se serait extasier face à un tel paysage. Apercevant quelques personnes plus loin, qui discutaient sans doute ensemble, une lueur d’espoir traversa son regard. Il n’était donc pas si fou finalement… Il n’était pas seul. Il n’imaginait pas ces gens. Pourtant, il n’arrivait pas à se calmer, ne voulant même pas prendre un peu de temps pour réfléchir au lien entre le casque et le décor. Naoki n’était pas bête, loin de là. Mais comme vous pouvez l’observé, il ne prend à peu près jamais le temps de réfléchir, agissant immédiatement sous impulsion. Il gueula, justement, à l’intention du groupe un peu plus loin, mais également pour lui-même :


~Putain… (Il savait parfaitement que ces mots grossiers enrageaient ses parents qui ne voulaient en aucun temps que ce genre de mots n’échappe de sa jolie bouche en or.) Déconnectez-moi! Je veux pas rester ici…

Les derniers mots étaient étouffés, comme s’il allait éclater en sanglots d’un instant à l’autre si one ne le ramenait pas chez lui. Mais aussitôt ces paroles prononcées, il referma les yeux, espérant que son souhait se réalise.

DECONNECT WIRED


Un œil, puis le souvent. Il retrouva le confort de son appartement. Mais Nao' n’avait plus l’intention de surfer… Il referma son ordinateur, et alla se changer les idées, oubliant complètement le stupide casque.
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